A la découverte des Bahamas…

Les Bahamas, c’est l’Amérique ! C’est ici que Christophe Colomb posa son pied pour la première fois dans le Nouveau Monde, le 12 octobre 1492. Le sujet fait débat, mais l’île candidate la plus sérieuse se nomme San Salvador, à l’est de l’archipel. Les hauts fonds qui l’entourent semblent bien être responsables du nom des Bahamas, islas de Baja Mar (« îles de la mer basse »).

Des îles ? Il n’y en a pas moins de 2 700 si l’on compte chaque bout de terre un tant soit peu émergé. Un arc-en-ciel de terres plates, frangées de plages et de cocotiers, plantées de forêts sèches et de mangroves, cernées par des récifs coralliens parmi les plus importants au monde.

Les Bahamas, c’est un peu deux pays en un. D’un côté le faste de Nassau et de Freeport, avec leurs hordes de vacanciers, leurs navires de croisière et complexes balnéaires aux tarifs exorbitants. De l’autre, les îles extérieures, alias Family Islands, où la vie s’écoule tranquillement, au rythme des alizés et des messes. Ici les attractions se résument à la mer et à la nature, protégée par de nombreux parcs.
Du long règne british, reste aux Bahamas l’empreinte des colons puritains et loyalistes, dont les descendants vivent dans de charmants villages aux maisons de bois. Quelques forts et canons rappellent les heures de gloire de la course quand, vers 1700, les corsaires menaient à la destinée des îles. Les plantations en ruines évoquent le temps de l’esclavage. Reste aussi un accueil invariablement – incroyablement – chaleureux.

 

Quand partir ?

Il fait beau toute l’année et le climat est clément et propice 10 mois par an, mais l’une des meilleures saisons pour aller aux Bahamas s’étend entre avril et août.

Les pluies tombent essentiellement en fin de journée ou la nuit, sous la forme d’averses passagères, et l’ensoleillement reste très satisfaisant. La chaleur est supportable (entre 20 et 32 °C).

Autre période favorable : entre mi-décembre et fin avril. C’est aussi la haute saison touristique

 

Informations générales

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Capitale : Nassau

Langue : l’anglais (aux accents plus britanniques qu’américains), créole bahamien, créole haïtien, créole jamaïcain..

Décalage horaire : Les Bahamas sont à la même heure que la côte est américaine, soit en retard de 6h sur l’Europe de l’Ouest continentale (GMT – 5). Ainsi, lorsqu’il est 12h à Paris, il est 6h du matin à Nassau.

Formalités d’entrée : Les citoyens français, belges, suisses et canadiens doivent être en possession d’un passeport valable au moins 6 mois après la date de retour prévue (pour les Suisses, valable pendant le séjour.

ATTENTION : si vous transitez par les États-Unis, ce qui est probable, assurez-vous de disposer d’un passeport répondant aux exigences des autorités, car il vous faudra passer la douane avant votre vol de correspondance (prévoyez au minimum 1h de délai). Voir les formalités d’entrée aux États-Unis.

À Nassau, les vols vers les États-Unis partent d’un terminal dédié : on y passe la douane américaine avant le départ. C’est bien pratique si la correspondance vers sa destination finale est ensuite un peu courte.

Santé : Vaccination à jour recommandée

Électricité : 110 V, 60 cycles, comme en Amérique du Nord. Les prises sont les mêmes, à deux broches plates ou deux broches plates et une ronde. Pensez à emporter un adaptateur (tous les hôtels n’en ont pas).

Argent : Le dollar des Bahamas (B$ ou BSD), divisé en 100 cents.
Il est à parité avec le dollar américain. En janvier 2020, 1 € = 1,10 B$ et 1 B$ = 0,90 €. Les commerçants utilisent indifféremment billets et pièces bahaméens ou américains.

Coupures : les billets existent en dénominations de 50 cents (désormais rare), 1, 3 (recherché par les collectionneurs), 5, 10, 20, 50 et 100 B$. La moitié représente la reine, l’autre des personnalités locales. Il y a 5 pièces différentes : 1, 5, 10 (aux bords ondulés), 15 (rare, carrée) et 25 cents.

 

Géographie

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Des îles, des îles, rien que des îles… Il y en a près de 700, sans même compter les cays, ces îlots grands comme des mouchoirs de poche qui ponctuent les récifs coralliens. En réalité, certains cays sont en réalité plus grands que certaines islands

Cet immense archipel s’étire sur 1 200 km, des abords des côtes de Floride jusqu’à l’approche de Cuba et d’Haïti.

Les îles reposent sur un vaste plateau calcaire sous-marin, épais de près de 10 km, l’un des plus importants au monde. Il se subdivise en « chaînes » sur lesquelles les îles s’alignent, selon une direction générale nord-ouest / sud-est.
Un coup d’œil sur une carte montre à quel point cet axe est déterminant : les îles répondent elles-mêmes à ce modèle, s’étirant en longs et fins rubans de terre – en particulier à l’est de l’archipel, là où le plateau plonge brutalement vers les profondeurs de l’Atlantique (4 000 m et au-delà).
Seule Andros, la plus grande des îles (5 957 km²), qui en regroupe en fait trois, se fait vraiment un peu plus corpulente. Aucun sommet ici : le point culminant du pays, le mont Alvernia, sur Cat Island, atteint seulement 63 m !

Les côtes orientales de la plupart des îles sont soulignées de plages de sable clair ou de courtes falaises. Au large, des récifs coralliens les protègent contre la houle atlantique et les ouragans épisodiques. De loin en loin, d’étonnants « trous bleus » se sont formés, sortes de larges puits naturels creusés dans le corail, pouvant atteindre 200 m de profondeur. De vastes réseaux de grottes ennoyées les complètent ; c’est le paradis des plongeurs chevronnés.

Sur les côtes occidentales des îles, le paysage est tout autre : la côte, toujours basse, s’enfonce très doucement, entre bancs de sable et hauts fonds. Un véritable piège pour les navires, qui fit baptiser la région Baja Mar (« mer basse ») par les Espagnols – à l’origine du nom de Bahamas. C’est généralement ici que l’on trouve les mangroves, escale privilégiée des échassiers durant l’hiver.

Environnement 

Les Bahamas se revendiquent comme le berceau de l’écotourisme. C’est en effet en 1958 que les Bahamas ont inauguré leur premier parc national dans les îles Exumas, et qu’ils créaient le Bahamas National Trust, une ONG mandatée pour le développement et la gestion des parcs nationaux et réserves naturelles. Il propose des programmes de sensibilisation et d’éducation à la protection de l’environnement.

Les Bahamas ont également fondé en 1993 la Bahamas Reef Environment Educational Foundation, dédiée à la protection de la faune et la flore sous-marines. L’organisation propose des programmes d’éducation aux Bahaméens et aux touristes.

On l’aura compris, les Bahamas s’intéressent donc de près au développement et au tourisme durables.

Le Bahamas National Trust a créé en 2011 une réserve naturelle sur l’île Eleuthera. S’étendant sur 25 ha, cette réserve vise à sensibiliser les visiteurs à la richesse de la flore locale, aux plantes médicinales et aux oiseaux migrateurs.

Pour protéger leur écosystème, les Bahamas ont aussi interdit la pêche au requin et son commerce.

L’archipel présente par ailleurs toute une gamme d’hébergements écologiques.

 

Gastronomie

Cuisine

Caraïbe par nature, volontiers épicée, la cuisine bahaméenne fait largement appel aux produits de la mer. Le jus de citron entre dans la composition d’un grand nombre de plats, tout comme les oignons, l’ail, les piments et le curry. Attendez-vous donc à ce que votre repas soit souvent relevé !

Sur les menus, la place de choix revient à la conque – un mollusque réputé aphrodisiaque, extirpé d’une grosse coquille à la jolie bouche rose nacrée.
On la mange à toutes les sauces, ou presque : marinée au jus de citron façon ceviche mexicain ; en salad avec oignon, tomates et poivron en petits dés ; en bisque (chowder) à la tomate et au sherry ; en accras (fritters) au poivron vert, servis avec une mayo à la tomate ; en papillote (on dit alors grilled) ; steamed dans une sauce tomate relevée ; en ragoût (souse) ; frit comme des scampi (on parle de cracked conch)…

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La langouste locale (rock lobster), sans pinces mais avec de belles épines, et les crabes de terre connaissent la même destinée.

Pour la plupart des Bahaméens, le plat de base reste cependant le poisson grillé. Là, il y en a de toutes tailles et à tous les prix : mérou (grouper), steak de thon, mahi mahi, vivaneau (snapper), banane de mer (bonefish – non il n’est pas jaune !), etc. Le poisson est servi avec du riz simple ou aux petits pois (rice & pies), des bananes plantains, du coleslaw (salade de chou à la mayo, façon américaine) et/ou du gruau (grits). Un must à essayer absolument : le ragoût de poisson mitonné avec céleri, oignons et tomates.

Sinon, les pois font toutes sortes de soupes : mélangée par exemple avec du jambon ou servie avec du bœuf salé. N’oublions pas la souse, sorte de potée mêlant poisson, poulet, dinde ou bas morceaux de viande (langue, oreilles ou pieds de cochons…) avec oignons, céleri, carottes et poivrons, le tout mitonné dans du jus de citron vert ou d’oranges amères. De quoi tenir jusqu’au lendemain. Au moins !

Pour un en-cas bon marché, essayez les conch wagons alignés le long des plages ou, à Nassau, les étals de Potter’s Cay, sous le pont de Paradise Island. Autre option au Fish Fry d’Arawak Cay, en route vers Cable Beach.

Si vous explorez le reste de l’archipel, vous tomberez peut-être sur quelques curiosités… comme ce kicking beef très apprécié à Inagua. Pas de « bœuf ruant » à proprement parler, juste un bon morceau d’âne sauvage ! On y mange aussi le cochon sauvage… comme les boucaniers de jadis.

Au dessert, le goût de la noix de coco teinte invariablement les tartes, gâteaux, macarons, puddings, glaces et autres flans. Autres options : pain de banane, tarte à l’ananas, à la mangue ou au citron vert (lime pie), blanc-manger à la banane et guava duff, un pudding de goyave dans une sauce au rhum et au beurre. Étonnant, aussi : le dilly crumble, un crumble à la sapotille, noix de muscade et cannelle. L’ananas d’Eleuthera est petit et sucré.

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Vous croiserez aussi forcément les Johnny cakes, à l’origine journey cakes, emportés par les pêcheurs en mer lors de leurs sorties. Ils ressemblent au quatre-quarts, avec un zeste de muscade. Précisons tout de même que les desserts ne sont pas très présents sur les cartes…

Enfin, n’oubliez pas que la plupart des restos ne disposent pas de tout ce qui est inscrit sur leurs cartes.

 

Boissons

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Les bars des hôtels se font un devoir de concocter les cocktails les plus affriolants, que ce soit par le nom ou la couleur. Grand classique, la Bahama Mamma mêle rhum, rhum coco, grenadine, jus de citron vert, orange et ananas.

Les locaux, eux, se retrouvent surtout autour d’une bière bien fraîche : Kalik locale, une belle blonde légère, ou Bud Light américaine surtout.

Les sobres optent pour un grand verre de switcher, la limonade bahaméenne ou un fruit punch – parfois super, parfois plus artificiel. Et puis, profitez de votre séjour pour vous offrir quelques cocos glacés (souvent chers, cela dit).

 

Les incontournables

Se prélasser dans un cadre utopique, sur des plages de sable blanc, face à une mer turquoise. Visiter Nassau en calèche, et admirer les maisons aux couleurs pastel, l’architecture à la fois coloniale et européenne, ancienne et moderne. Mettre les pieds sur la première terre des Amériques découverte par Christophe Colomb.

Sur Cat Island, découvrir les traditions ancestrales qui perdurent, parmi lesquelles la pratique de la magie occulte, sorte de vaudou. Parcourir, à pied ou en kayak, l’un des plus importants réseaux de grottes sous-marines au monde. Plonger avec les requins et les dauphins, et profiter d’une visibilité incroyable pour admirer épaves, trous et grottes sous-marines.

 

Bimini

Archipel baignant dans des eaux transparentes, habitées par une faune marine très riche, haut lieu de pêche et cadre superbe pour la plongée

 

Cat Island

Sur une île épargnée par le tourisme, une longue plage de sable rose, et des traditions préservées : obeah et médecine traditionnelle

 

Exumas

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Archipel de 365 îles et îlots, comportant une réserve naturelle où prolifèrent les récifs coralliens, et une flore sous-marine exotique

 

Grand Bahama Island

Son offre touristique (centres commerciaux en plein air, activités sportives et nautiques), et l’écotourisme dans les parcs naturels et réserves (plages, mangroves)

 

Île de San Salvador

Partie émergée d’une montagne sous-marine, 1e terre des Amériques foulée par Christophe Colomb ; spot de plongée dans une faune et une flore improbable

 

Nassau

Capitale très américanisée des Bahamas ; son charme colonial, son architecture géorgienne et ses boutiques de bois aux couleurs pastel

 

Paradise Island (Nassau)

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Île reliée à Nassau par un pont : belles plages et luxueux complexes hôteliers comme l’Atlantis, avec son aquarium

 

Parc national de Lucayan

La richesse de ses écosystèmes : réseau de grottes sous-marines, mangrove et forêts de palétuviers, plages comme la Gold Rock Beach

 

Sports et activités

Activités nautiques

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La plupart des plages des Bahamas sont publiques. À New Providence, repérez les panneaux beach access. Ils ne sont pas très nombreux, mais bien indiqués. Ils se glissent entre des pans de littoral colonisés par les complexes hôteliers. Parfois, on ne voit même plus la mer… Certains resorts (complexes balnéaires) font payer un droit d’accès, qui comprend généralement l’usage d’une chaise longue et d’un parasol.

Beaucoup de touristes s’entassent sur les plages de Paradise Island (Nassau) et de Freeport, mais il y en a tant d’autres, souvent désertes dans les îles extérieures, que vous auriez bien tort d’en rester là. Sur les plages développées, l’animation est constante : stands, vendeurs à la sauvette, tresseuses de nattes, parachutes ascensionnels, jet ski, ski nautique et autres banana boats.

Dans le genre touristique à tout crin, il y a Atlantis et son Aquaventure, le plus grand parc aquatique au monde, à Paradise Island. Au programme : toboggans à eau vertigineux (celui de The Abyss plonge de 15 mètres !), rapides artificiels…

La plongée occupe naturellement une place de choix parmi les activités. Les Bahamas regroupent 5 % des récifs coralliens mondiaux et affichent une visibilité de l’ordre de 30 mètres ou plus ! Au programme : rencontre avec les poissons de récif, les dauphins ou les requins, descente le long des murs immenses s’abîmant côté atlantique (wall dives), exploration des épaves et même d’un train au large d’Eleuthera (!), des trous bleus et des grottes sous-marines truffant le plancher océanique (pour les spécialistes), plongées de nuit…

Le printemps est la meilleure saison, lorsque se forment les plus grands bancs de poissons.

Pour une plongée simple, comptez environ 70-75 B$ (53-57 €, même prix de nuit). Sortie snorkelling : 50-60 B$ (38-45 €).

Corollaire de la plongée, la pêche au gros est très appréciée des Américains qui débarquent à tour de bras aux Bahamas depuis qu’Hemingway a rendu Bimini célèbre. Leur proie favorite : le bonefish (banane de mer), qui fréquente surtout les hauts fonds et les abords des bancs de sable.

Les grands pélagiques sont aussi au rendez-vous : marlin, espadon, thazard noir (wahoo), thon, mahi mahi (dolphin fish), tarpon. Les règles sont strictes (permis nécessaire) et la plupart des prises doivent être relâchées. De grands tournois internationaux ont lieu, surtout entre avril et juin. Les charters, vous vous en doutez, ne sont pas bon marché…

Mentionnons encore la voile, même si elle ne concerne que les plus fortunés ou les chanceux propriétaires d’un bateau. Les eaux protégées de l’Exuma Sound et de la mer d’Abaco sont idéales pour ceux qui recherchent le plaisir plus que la performance. Des dizaines de régates sont organisées chaque année dans l’archipel. Pour une courte sortie, on peut louer un petit bateau sur les plages touristiques.

Notre coup de cœur va au kayak de mer, génial pour explorer les îlots et plages désertes du parc national des Exumas durant des jours. Pour une courte sortie, on peut louer des embarcations dans de nombreux hôtels.

Les spots de surf s’alignent le long des récifs côté atlantique, surtout au large des îles d’Eleuthera et des Abacos. La plupart sont réservés aux amateurs confirmés. On s’y rend généralement en bateau, de préférence en hiver. Les débutants se contenteront des vaguelettes de Surfers Beach à Eleuthera.

 

Autres activités à faire

Le golf est particulièrement bien implanté, avec neuf 18 trous répertoriés. Les tarifs varient selon la saison, mais tous sont ouverts aux non-membres ; les plus chic exigent la location d’une voiturette et d’un caddy.

Les possibilités de balades (on ne parle même pas de randonnée) ne sont pas très nombreuses et sont principalement circonscrites aux parcs nationaux de Lucayan et Rand (Grand Bahama). Autre option : l’ascension du mont Alvernia, point culminant des Bahamas (63 m), à Cat Island ! Ailleurs, les sentiers sont souvent mal entretenus et il peut être dangereux de s’en éloigner en raison des nombreux pièges du terrain calcaire.

Côté spectacle, la saison de cricket dure de mars à novembre. À Nassau, des matchs ont lieu tous les samedis et dimanches après-midis au Haynes Oval, à la sortie ouest de la ville, face au Fish Fry (Arawak Cay).

 

Athlétisme

Aux Bahamas, l’athlétisme est bien plus qu’une activité sportive : c’est presque une seconde religion, prêchée par tous depuis la victoire des Golden Girls lors du relais 4 x 100 m aux Jeux olympiques de Sydney ! Pas moins de 2 m séparaient alors Debbie Ferguson de l’américaine Marion Jones (bronze) – depuis reconnue coupable de dopage.

La victoire fut célébrée par un festival en l’honneur des 4 filles. Cela dura une semaine, et la banque centrale émit même une pièce d’or à leur effigie ! Elles se sont même vues remettre 40 000 $ chacune et un terrain en bord de mer d’une valeur dix fois supérieure.

 

Les parcs nationaux

Fondé en 1959, le Bahamas National Trust (BNT) gère 25 parcs nationaux, englobant plus de 2 830 km² de terres et de mer – un chiffre doublé en 2002, avec la création de 10 nouveaux parcs d’un seul coup !

Le seul ensemble formé par les Central Andros National Park Areas couvre 1 158 km², tandis que d’autres zones, très ciblées, ne s’étendent que sur quelques centaines de mètres carrés. Tous les écosystèmes importants des Bahamas sont désormais protégés : zones de ponte des tortues marines, colonie de flamants rouges de Great Inagua (estimée à 50 000 individus), escales migratoires pour échassiers, îles entières avec leurs récifs, mangroves, sites de nidification d’oiseaux marins, système de grottes sous-marines de Lucayan (l’un des plus vastes au monde), collection de 170 espèces de palmiers à Nassau, trous bleus, sanctuaire du perroquet des Bahamas à Abaco, zones de reproduction marine, forêt primaire…

Les ornithologues amateurs seront aux anges, avec près de 230 espèces d’oiseaux présentes. Bien qu’éloignée et plus difficile d’accès, Great Inagua est sans doute la destination la plus intéressante à cet effet, avec ses flamants rouges, spatules roses, grandes aigrettes, hérons de toutes sortes et pélicans bruns.

Signalons aussi la réserve d’Union Creek, créée pour la protection de la tortue verte. Pour visiter le parc, il faut obtenir une autorisation préalable auprès du BNT.

Autre parc de choix, celui des Exuma Cays, idéal pour une découverte en kayak. Fondé en 1958, c’est le premier parc marin au monde à avoir vu le jour.

 

© https://www.routard.com/guide/code_dest/bahamas.htm

L’auteur : Daphnée, Cap 5 Voyages Lille

Conseillère Voyages chez Cap 5 Voyages depuis Juin 2015. Globe-trotteuse/loveuse depuis ma naissance

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